• Mais non ne pleure pas, ça n'en vaut pas la peine
    Tu ne sentais même plus le poids de tes chaines
    Tu n'étais plus qu'attente et impatiente quête
    Et seul son prénom te tournait dans la tête.

    Elle se joue de l'amour, n'a que faire de ta peine
    Elle te traite en valet, tu la voyais en reine
    Plus tu ployais genoux, plus elle te méprisait
    Il est temps mon ami de retrouver la paix

    Elle passe par la peur , mais aussi le courage
    De tourner cette fois ces bien sinistres pages
    D'être à nouveau toi-même et de sourire au jour
    Pour reconnaitre enfin ce que c'est que l'amour

    Il peut être si doux, et tendresse et partage
    Il doit être espoir, liberté et non cage
    Mais en fusion parfaite pour aimer revenir
    Et décider à deux de ne plus repartir

    Lève toi mon ami, il est temps à présent
    Et secoue donc le joug des ces tristes instants
    La vie est devant toi, l'amour n'est pas très loin
    Il suffit simplement de lui tendre la main.


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    Dis moi petit père, ou se perd ton esprit
    Dans ce monde lointain ou je ne peux entrer
    Quand nos mots glissent, que soudain change la vie
    Que mon cœur se brise à te regarder rêver.

    On t'a pris une vie et te voila bien loin,
    Sur des chemins secrets, sur la route sans voix,
    Muet et abattu par un trop fort chagrin
    Et titubant fragile à chacun de tes pas.

    Je savais avant eux , ce qui nous attendait
    Car je savais la tendresse, et je savais l'amour
    Et t'ai vu te courber contre le vent mauvais.

    A vance , petit père, vois nos mains qui se tendent

    V ers celui pour qui notre affection est grande,

    C elui que nous aimons, et aimerons toujours.

      

      


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    Elle dort, et rêve

    Et confie au ciel

    Ses espoirs d'Eve

    Au goût de miel



    Elle dort et vole

    Près des étoiles

    Où caracolent

    Licornes pâles



    Elle dort, et glisse

    Sur les nuages

    Doux et complices

    Aux rêves sages



    Elle dort, et vibre

    Au chant du vent fou

    Si belle et libre

    Et femme avant tout



    Elle dort , divine

    Visage apaisé

    Sur la peau fine

    Ailes déployées

     


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  • Je suis



    Je suis un fétu de paille,
    Dans le courant de la vie,
    Comme le train sur ses rails,
    J'ai un chemin  je le suis.

    Et je suis la feuille au vent,
    Le ruisseau qui suit son cours,
    L'herbe verte du Printemps,
    Les pâleurs du point du jour.

    Je suis fleur en ton jardin
    Dans la douceur de l'Eté,
    Et la rosée du matin,
    Sur la terre abandonnée.

    Et les couleurs de l'Automne,
    Celles du ciel un jour de pluie,
    Et l'orage qui résonne,
    Dans la chaleur de nos nuits.

    Je suis la neige en Hiver,
    Et l'étoile du Berger,
    Et la froideur de la pierre,
    Dans des contrées éloignées.

    Immuable, je suis la vie
    Ainsi que le temps qui passe,
    Le soleil de ton midi,
    L'immensité de l'espace.

    Et je suis bien plus encore,
    Lorsque je suis dans tes bras,
    Car tu es mon seul trésor,
    Et je ne suis que par toi.

     

     sceaucopyright


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    Je t'imagine encore les mains derrière le dos
    Regardant fasciné le vol d'un cormoran
    Ta silhouette mince entouré d'un halo
    Immobile, attentif, silencieux mais vivant.

    En as-tu regardé s'éloigner sur les flots
    Le cœur toujours battant, les yeux emplis de rêve
    De fragiles esquifs, et de gros paquebots
    Alors que tu restais si petit sur la grève.

    Tu n'étais pas marin, mais la mer t'appelait
    Comme une amante belle et changeante à la fois
    Et tu l'aimais violente et tu l'aimais calmée
    En amoureux fidèle, et toujours en émoi.

    Près d'elle tu respirais, ses embruns te grisaient,
    Comme les plus précieux des parfums odorants
    Elle t'offrait en cadeau toute son immensité
    Et ses écumes folles les jours de grand vent.

    Je te revois encore, les yeux émerveillés
    Quand le soleil là bas se couchait dans ses bras
    Te laissant sur le sable, seul et apaisé
    Comme un enfant perdu qui soudain devient roi.

     

     sceaucopyright


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    Accueil

     

     

     

    J’ai rangé le tiroir et mon cœur s’est serré

    A la vue des photos, et des cartes postales

    Des petits mots d’enfants, écriture appliquée

    Et puis ta lettre, à l’encre devenue pâle

     

    Des souvenirs d’école, des clichés noirs et blancs,

    De vieilles invitations et des menus de fêtes

    De jolies étiquettes , des morceaux de rubans

    Et ton sourire heureux, au bras d’une conquête

     

    Un ticket de métro, un dépliant d’hôtel

    Un coucher de soleil, un vieux calendrier

    Un joli papillon aux couleurs si belles

    Une petite aquarelle que tu m’avais donnée

     

    Une paire de lunettes, un stylo plume usé

    Un angelot de plâtre avec le nez en l’air

    Des avis de naissance, des avis de décès

    Une carte de toi pour mon Anniversaire

     

    Carnet de rendez vous, des adresses d’amis

    Un bracelet perdu, bien loin de son coffret

    Une rose séchée, enveloppe jaunie

     Et ton sourire heureux sur le papier glacé

     


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  • Accueil

     

     

     

    Tu sais parfois, mon âme se perd

    Dans l’espace infiniment blanc

    Dans la conscience qu’ici sur terre

    Je frôle la noirceur trop souvent

    Une fuite de quelques instants

    Alors mes pensées s’illuminent

    Et voguent sur l’immense océan

    Où l’écume atteint les cimes

    Rêves en myriade colorés

    Magie de ces moments sublimés

    Je suis plume au vent de l’Eté

    Légère, insouciante et gaie

    Tu sais parfois se noient mes yeux

    Dans le lac profond de ton amour

    Peut m’importe alors les cieux

    Je suis sirène qui chante au jour.

     


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  • Des perles d'eau au bord des cils

     

    Ce sont des lacs et des rivières,

    Des perles d'eau au bord des cils

    Comme l'écume au bord de mer,

    Comme la brume sur la ville



    Il n'est de frein, il n'est de digue

    Et le visage entre les mains

    C'est un ruisseau qui la fatigue

    Fragile esquif sans son marin.



    Ce sont des lacs et des rivières

    Un océan ou elle se noie,

    Il n'est de jour où elle espère

    Il n'est de nuit où elle ne croit



    Sortir de l'ombre ou elle se perd

    Nager enfin comme il se doit

    Reprendre pieds sur cette terre

    Sans y couler des jours sans joies.


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